Chambre d'artiste - Billie Hôtel

En 2019, l’artiste Makiko Furuichi réalisait la chambre Dream Jungle pour l’Hôtel Amiral. Devenu Billie Hotel, l’établissement a invité l’artiste à réaliser une nouvelle œuvre in situ, dans l’esprit du nouvel hôtel empreint de l’esprit des années folles, entre luxueuse légèreté et raffinement discret.

Elle développe un travail pictural sur différents supports et qu’elle expérimente dans des installations et des sculptures.
Son univers fantasmagorique se déploie sur la toile et le papier, mais également dans les lieux et sur des supports les plus insolites : parois de caves, murs et plafonds de chapelles, tipis, rideaux, cloches, affiches de spectacles d’opéra, etc.

Visages grimaçants, petites mains voleuses, chatouilleuses, fines et espiègles, les sujets de Makiko Furuichi sont issus d’un monde tragi-comique teinté d’un sentiment que les japonais connaissent sous le nom de niyari, « large sourire » en japonais. Un sourire caché derrière sa main, un sourire facétieux et plein de malice, mais jamais moqueur.
Dans la chambre 435 du Billie Hotel, une jungle onirique déploie sa canopée en blanc sur fond noir. Des touches de rose ou d’orangé agrémentent l’œuvre de leurs chaudes tonalités. Comme l’explique Makiko, « mon inspiration est de permettre aux clients d’oublier leur quotidien en pénétrant dans un jardin de rêve. Leur proposer une nuit apaisante dans une jungle aussi enveloppante que bienveillante. ». Dans l’œuvre de Makiko, les yokai, ces esprits surnaturels et malicieux, tout droits sortis du folkore japonais, s’invitent pour distribuer bonne fortune ou mauvais sort. Au Billie Hotel, c’est Baku, créature fantastique bien intentionnée car mangeuse de cauchemars que Makiko Furuichi a choisi pour veiller sur le sommeil de ses résidents.