Avec ce collectif composé de Helen Evans et Heiko Hansen, il s’agit toujours d’interroger, non sans humour, les besoins en ressources énergétiques de nos sociétés contemporaines, et de visualiser les problématiques sociales, industrielles et écologiques qui découlent des modes de production.
L’oeuvre est comme tombée dans les douves. Son ampleur contraste avec l’exiguïté du bassin. Dans ce secteur sauvegardé, HeHe attire notre attention sur une infrastructure, symbole du progrès et de l’énergie collective, généralement dissimulée en centre-ville.
Dans un site où rien ne semble indiquer qu’une révolution industrielle ou technologique a eu lieu, HeHe perturbe l’idylle de la ville et brouille les pistes temporelles.
L’absurdité de l’image fait sourire, puis renvoie à la question de la valeur esthétique, historique et patrimoniale que nous accordons avec le temps aux monuments. HeHe incite ici aussi à la réflexion sur l’origine de notre confort moderne et renvoie aux aspirations de la ville durable.
